La question de la Qualité de vie et des conditions de travail est un enjeu majeur pour réduire l’empreinte environnementale des entreprises touristiques qui souhaitent fidéliser leurs salariés. Afin de pouvoir accompagner ces entreprises sur cette question, le Comité Régional du Tourisme et des Loisirs a signé un partenariat avec l’Aract Occitanie.  

L’Aract Occitanie est une des 16 délégations régionales de l’Anact (Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail) – un établissement public administré par l’État et les partenaires sociaux, doté d’une mission de service public.  

Implantée en Occitanie depuis 1985, l’Aract accompagne les structures dans des démarches de changements, d’amélioration des conditions de travail adaptées aux enjeux des salariés et des directions. L’objectif ? Miser sur la Qualité de Vie et des Conditions de Travail (QVCT) des salariés pour assurer la performance globale de la structure de manière durable. 

Compte tenu de leurs missions respectives, le partenariat entre l’Aract Occitanie et le Comité Régional du Tourisme et des loisirs a pour but de soutenir les entreprises touristiques dans leur projet de réduction de leur empreinte environnementale en tenant compte de la Qualité de vie et des conditions de travail (QVCT) des salariés. Une première action vient d’être lancée avec cinq entreprises labellisées Qualité Tourisme Occitanie Sud de France qui vont se pencher sur ce double enjeu : travailler la transition écologique et améliorer la QVCT. 

Les cinq établissements volontaires sont le camping LVL Les Ayguades à Gruissan (11), le Village de vacances Le Lazaret à Sète (34), la Grotte de la Salamandre à Méjannes-le-Clap (30), l’Hôtel Ibis Styles à Lavaur (81) et l’agence de loisirs Granhòta à Clermont-le-Fort (31). Nous les remercions tous pour leur engagement dans cette aventure qui commence !  

Mener des actions en faveur du développement durable dans des établissements touristiques peut modifier la réalisation du travail et son organisation au sein des équipes. Par exemple, l’utilisation de produits d’entretien « verts », une nourriture biologique et/ou locale, la gestion des déchets, la réduction de la consommation énergétique (eau, électricité…) impactent les relations de travail au sein de l’équipe, avec les fournisseurs et avec les clients, la gestion de l’équipe de salariés, la pénibilité du travail, le sens du travail… L’organisation du travail est alors un levier pour dégager des marges de manoeuvre et accompagner ces transformations.  

Les cinq entreprises volontaires ont chacune un projet relatif au développement durable qui impacte l’organisation interne de l’établissement et les conditions de travail des salariés. Elles travailleront ensemble pendant 8 mois avec un objectif commun : réduire l’empreinte environnementale de leur établissement et améliorer la QVCT en adaptant leur organisation et leur fonctionnement.  

Afin d’atteindre ce but, l’Aract leur proposera une formule d’ateliers à destination des acteurs internes et paritaires (représentants du Conseil d’administration, de la Direction et des salariés). A travers l’apport de ressources méthodologiques, l’objectif est de permettre aux établissements volontaires de mettre en place une démarche leur permettant de mener à bien leur projet.    

A l’issue de cette expérimentation, une phase de capitalisation est prévue, ceci dans l’objectif de faire bénéficier le plus grand nombre d’entreprises touristiques des enseignements et bonnes pratiques qui résulteront de ces travaux.