En 2011, Nicolas Epiard crée avec son épouse l’atelier de Nicolas. Il a rejoint le label Qualité Tourisme Occitanie Sud de France dès l’ouverture de son restaurant. Depuis il a acquis successivement des recommandations notables comme celles des Guides Michelin et Gault et Millaud. En 2017, il obtiendra le titre de maître restaurateur. Toutes ces reconnaissances sont pour lui « une manière de se démarquer de la concurrence ».
Quel est l’ADN de sa cuisine ? « La fusion des cultures française et asiatique ». C’est dans sa première expérience professionnelle en Bretagne, sa région d’origine, que Nicolas Epiard rencontre des chefs japonais. « Ils étaient venus en France pour acquérir des connaissances sur la cuisine française et je me suis enrichi de leur savoir-faire ». Par la suite ce sont ses voyages en Asie (Japon, Thaïlande, Chine) qui vont continuer à le nourrir.
Ce parcours personnel et professionnel permet aujourd’hui au chef de proposer « une cuisine faite de l’alchimie d’une cuisine traditionnelle, saine, inventive, avec une pointe d’exotisme 100% produits frais ». Et tout cela en parfaite harmonie avec « ses interprètes » en salle. Car c’est l’équipe en salle, pilotée par son épouse, qui raconte cette alchimie, « parce que le service doit être à la hauteur de la cuisine ».
Nous avons voulu savoir si l’atelier de Nicolas rencontrait des problèmes de recrutement. Le chef nous a confié qu’il n’avait pas trop des difficultés sur ce point. Son secret ? « La qualité de vie au travail », « nous accordons à nos salariés deux jours de repos par semaine, même en saison, et cela n’impacte pas notre chiffre d’affaires ». La cohésion d’équipe est importante aussi pour le chef, « dans une semaine nous partons trois jours, tous ensemble, à Port Aventura ».
La photo qui illustre cet article, issue du reportage photo cofinancé par le label, montre le chef en action, passionné, convaincu « qu’il exerce un beau métier ».
©L’atelier de Nicolas. Photo : Hervé Leclair/Aspheries